Plumet chevelue

Stipa capillata L., 1762

Classe : Equisetopsida Ordre : Poales Famille : Poaceae Sous-Famille : Pooideae Tribu : Stipeae Genre : Stipa
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  • 148
    observations

  • 8
    communes

  • 14
    observateurs
    2
    organismes

  • Première observation
    1991

  • Dernière observation
    2024
Titre Auteur
Stipa capillata PNV
Description :
Fiche de l'Atlas de la flore rare et protégée de Vanoise
Date : 2020-06-27
Blanchemain Joël - Bonsacquet Lionel - Bourgoin Virginie - Burkhart Julie-anne - Delahaye Thierry - Faivre Thierry - Herrmann Mylène - Lacosse Pierre - Modane Secteur - Mollard Maurice - Parchoux Franck - Ratel Joseph - Sagot Clotilde - Thierry Delahaye
  • Parc national de la Vanoise
    Participation à 148 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

  • Office Français de la Biodiversité
    Participation à 1 Observation
    Part d'aide à la prospection : 0.68 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La petitesse et la relative homogénéité des pièces florales des poacées rendent leur détermination souvent ardue. La tâche est simplifiée dans le cas de la Stipe chevelue : la glumelle externe est prolongée d’une arête scabre mais non plumeuse de 5 à 15 cm de long. Ce caractère morphologique ne se retrouve chez aucune autre poacée observable en Savoie. Lors de la floraison, les arêtes des différentes fleurs sont souvent entremêlées. À l’état végétatif, il est encore possible de repérer Stipa capillata par ses touffes denses, constituées de feuilles basales sétacées tandis que les restes des feuilles caulinaires, planes et desséchées, persistent sur les touffes.
Source : Parc national de la Vanoise
Écologie et habitats
L’étude typologique et cartographique des pelouses substeppiques de Maurienne (Prunier, 2002) a permis de préciser l’écologie de Stipa capillata en Vanoise. Ces plantes sont capables de résister à l’intense rayonnement du soleil et aux stress hydrique et thermique. Elles sont nettement neutrophiles et s’inscrivent préférentiellement dans la dynamique de recolonisation d’anciennes cultures (luzernières) pour former des pelouses post-culturales, qu’elles peuvent parfois très largement dominer au niveau du recouvrement. Plusieurs espèces de bugranes (Ononis cristata, Ononis pusilla, Ononis natrix) accompagnent fréquemment la Stipe chevelue.
Distribution
La proportion des espèces eurasiatiques atteint environ 22% de la flore de Savoie. Stipa capillata appartient à ce contingent tout à fait significatif. À l’échelon national, la distribution est limitée à un petit quart sud-est groupant une douzaine de départements. En Savoie, les gros noyaux de population sont localisés sur les adrets de Maurienne. De très beaux exemples de pelouses à Stipa capillata peuvent s’observer à Aussois, Bramans et Termignon. Les stations sont moins importantes et plus disséminées en Tarentaise, principalement sur le "versant du soleil" en rive droite de l’Isère, en limite de l’aire optimale d’adhésion du Parc national de la Vanoise.
Menaces et préservation
Comme les autres espèces inféodées aux pelouses sèches, Stipa capillata est confrontée à deux types de menaces : d’une part la destruction directe de son habitat par des aménagements de toute nature, d’autre part la dégradation par des évolutions naturelles liées à la dynamique de la végétation. Par voie de conséquence, la préservation de la Stipe chevelue doit se réaliser à la fois par des mesures de protection de son habitat et par des mesures de gestion permettant de maintenir à l’échelle d’un versant une mosaïque d’habitats correspondant à différents stades d’évolution de la végétation.
Source : Parc national de la Vanoise
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Stipa ucranica Lam., 1791

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