Valériane des débris

Valeriana saliunca All., 1785


Classe : Equisetopsida Ordre : Dipsacales Famille : Caprifoliaceae Genre : Valeriana
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  • 25
    observations

  • 4
    communes

  • 13
    observateurs
    2
    organismes

  • Première observation
    1991

  • Dernière observation
    2023
Titre Auteur
Valeriana saliunca PNV
Description :
Fiche de l'Atlas de la flore rare et protégée de Vanoise
Date : 2020-06-27
Auge Vincent - Bonnevie Danièle - Bonsacquet Lionel - Delahaye Thierry - Gaudron Benoît - Jullian Laurence - Lacosse Pierre - Mikolajczak Alexis - Moussiegt Karine - Parchoux Franck - Renaud Karine - Sarrazin Gérard - Thierry Delahaye
  • Parc national de la Vanoise
    Participation à 25 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

  • Office Français de la Biodiversité
    Participation à 5 Observations
    Part d'aide à la prospection : 20.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Cette plante vivace de petite taille (5 à 15 cm de hauteur) est entièrement glabre. Elle se reconnaît grâce à ses feuilles oblongues, entières, et à ses fleurs rose clair réunies en tête dense. Elle produit des fruits surmontés d’une aigrette de soies plumeuses. L’autre valériane de petite taille présente en Vanoise est Valeriana celtica L. Elle se distingue par ses fleurs jaunes lavées de rouge groupées en épi interrompu sur une tige grêle. Par ailleurs, elle ne vit pas sur le même substrat.
Source : Parc national de la Vanoise
Écologie et habitats
La Valériane des débris est une espèce calcicole de l’étage alpin. En Vanoise, elle pousse dans des cailloutis de calcaires et de cargneules, sur des éboulis et des crêtes ventées où la concurrence d’autres plantes est très faible. Parmi les espèces patrimoniales qui s’observent dans les mêmes milieux sur le massif, citons Brassica repanda (Willd.) DC.
Distribution
L’aire de distribution de la Valériane des débris couvre une bonne moitié de l’arc alpin et les Apennins. Historiquement, cette espèce est connue en Savoie au col du Galibier et aux Allues où elle est toujours présente. Elle a été signalée également en Vanoise au mont Cenis (Perrier de la Bâthie, 1917) et à Bourg-Saint-Maurice au col de la Seigne (d’Alleizette, 1928) ; ces deux stations n’ont pas été confirmées récemment. Par contre, deux localités ont été découvertes ces dernières années, respectivement à Villarodin-Bourget vers Tête Noire et à Saint-Martin-de-Belleville dans le vallon de Varlossière (Magnin & Sarrazin, 2007).
Menaces et préservation
Les deux populations actuellement connues dans le Parc national de laVanoise ne semblent pas soumises à des menaces particulières : la station de Tête Noire se situe dans le cœur du Parc et se trouve ainsi protégée ; celle du vallon de Varlossière est située dans un site très peu fréquenté. Un effort de prospection est à poursuivre pour tenter de retrouver cette espèce protégée dans les sites où elle a été indiquée jadis en Vanoise.
Source : Parc national de la Vanoise
Non renseigné pour le moment
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Valeriana capitata Clairv., 1811 | Valeriana celtica sensu Vill., 1787 non L., 1753 |

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