Astragale de Lienz

Astragalus leontinus Wulfen, 1781


Classe : Equisetopsida Ordre : Fabales Famille : Fabaceae Sous-Famille : Papilionoideae Genre : Astragalus
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  • 184
    observations

  • 5
    communes

  • 29
    observateurs
    2
    organismes

  • Première observation
    1990

  • Dernière observation
    2024
Titre Auteur
Astragalus leontinus PNV
Description :
Fiche de l'Atlas de la flore rare et protégée de Vanoise
Date : 2020-06-27
Antoine Elodie - Auge Vincent - Blanchemain Joël - Boccon-gebeaud Camille - Burkhart Julie-anne - Chasseriaud Gautier - Clement-guy Stéphanie - Delahaye Thierry - Dourisboure Peio - Emorine Etienne - Faivre Thierry - Ferbayre Annie - Fima Frédéric - Grillot Vanessa - Henry Elodie - Herrmann Mylène - Jullian Laurence - Lagaye Claire - Laurency Sabine - Mele Stéphane - Ployer Jean-yves - Plumecocq Benjamin - Poulet Laetitia - Prunier Patrice - Rannou Gwendal - Roland Théaud - Rutten Céline - Thierry Delahaye - Vernon Nicolas
  • Parc national de la Vanoise
    Participation à 184 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

  • Office Français de la Biodiversité
    Participation à 3 Observations
    Part d'aide à la prospection : 1.63 %

    Fiche organisme

Informations espèce

L’Astragale de Lienz fait partie des astragales à fleurs bleues ou violettes. La plante se présente souvent en petites touffes à tiges couchées ou ascendantes. Astragalus leontinus se distingue d’Astragalus onobrychis par les fleurs dont l’étendard est à peine plus long que la carène, alors que pour cette seconde espèce l’étendard est environ deux fois plus long que la carène. Le risque de confusion est plus important avec Astragalus danicus. Un examen minutieux des folioles est nécessaire. Ce dernier possède des poils simples, plutôt dressés. Pour l’Astragale de Lienz, ces poils sont médifixes, c’est-à-dire insérés sur la foliole par le milieu du poil, ils sont, de plus, plaqués à la surface. Critère de spécialiste, certes, mais cette pilosité confère à la feuille un aspect particulier, glauque et lisse qui permet de distinguer ce rare Astragale de Lienz.
Source : Parc national de la Vanoise
Écologie et habitats
La plante se développe à l’étage subalpin. Elle affectionne les pelouses alpines, maigres, écorchées, les pentes arides, plutôt sur sols neutre ou basique, souvent sur des schistes lustrés. Elle se rencontre parfois en compagnie d’Astragalus sempervirens. L’Astragale de Lienz est également observé sur les talus des chemins d’alpage, parfois même sur des bords de route comme à Termignon, où il retrouve les conditions écologiques appropriées.
Distribution
Endémique alpin, l’Astragale de Lienz est présent dans les Alpes internes de la France à l’Autriche. En France, c’est une espèce très rare que l’on ne trouve pratiquement qu’en Savoie. En effet, dans les Hautes-Alpes, les indications bibliographiques n’ont pas été confirmées ; seuls quelques pieds ont été observés dans le Valgaudemar (Écrins) en 1991. Cette espèce est qualifiée de fugace dans ce département (Chas & al., 2006). Cela conforte l’importance des stations savoyardes, puisque l’Astragale de Lienz est uniquement localisé dans le massif de la Vanoise, où il y a été mentionné pour la première fois par Perrier de la Bâthie au début du XXe siècle. Ses deux principaux bastions sont, en Maurienne, le vallon de la Rocheure sur la commune de Termignon et, en Tarentaise, le vallon de la Grande Sassière à Tignes. Quelques observations plus ponctuelles sont localisées à Peisey-Nancroix et à Saint- Martin-de-Belleville.
Menaces et préservation
L’Astragale de Lienz est considéré comme une espèce vulnérable en Savoie. En effet, ses stations sont peu nombreuses et restreintes, lesquelles ne semblent pas présenter de menaces de disparition à court terme. Le surpâturage ovin notamment peut lui être préjudiciable. Le classement en Réserve naturelle nationale de la Grande Sassière, avec l’interdiction du pâturage intensif par les moutons, semble avoir favorisé l’augmentation des effectifs de cette astragale. La quasi totalité des stations se situe dans des espaces protégés : cœur du Parc national de la Vanoise et Réserve naturelle nationale de la Grande Sassière, gérée par le Parc. Celui-ci détient donc une responsabilité à l’échelle nationale pour la conservation d’Astragalus leontinus.
Source : Parc national de la Vanoise
Non renseigné pour le moment
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Glandula leontina (Wulfen) Medik., 1787 | Tragacantha leontina (Wulfen) Kuntze, 1891

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles