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28
observations -
1
commune -
8
observateurs
2
organismes -
Première observation
1986 -
Dernière observation
2022
Titre | Auteur | ||
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Drosera rotundifolia | PNV | ||
Description :
Fiche de l'Atlas de la flore rare et protégée de Vanoise Date : 2020-06-27 |
Benoit Philippe
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Berthelot Pierre-jean
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Bourgoin Virginie
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Chavoutier Jeanette
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Delahaye Thierry
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Janot Charly
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Non Précisé Hors Pnv
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Storck Frantz
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Parc national de la Vanoise
Participation à 28 Observations
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
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Office Français de la Biodiversité
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 3.57 %
Fiche organisme
Informations espèce
Cette petite plante "insectivore" se distingue des autres espèces de Drosera par ses feuilles étalées sur le sol, à limbe orbiculaire, brusquement rétréci. Sa hampe florale dressée s’élève du centre de la rosette. Ses fleurs blanches sont peu nombreuses, six à dix, et disposées en grappe terminale, parfois ramifiée. Cette plante passe souvent inaperçue dans le tapis de mousses et de sphaignes gorgées d’eau.
Source : Parc national de la Vanoise
Source : Parc national de la Vanoise
Écologie et habitats
Les plantes regroupées au sein du genre Drosera complètent leur activité photosynthétique par la capture et la "digestion" de petits arthropodes. Ces derniers sont englués par les poils rouges glanduleux collants qui sont présents à la surface des feuilles. Ces poils se recourbent vers l’intérieur de la feuille et les glandes libèrent des enzymes protéolytiques qui digèrent les petits animaux piégés. Cette plante affectionne les hauts- marais et les tourbières. Elle est souvent associée aux sphaignes.
Distribution
Drosera rotundifolia se rencontre de l’ouest de l’Europe jusqu’au nord de l’Asie et en Amérique du Nord. Elle est recensée sur la quasi totalité du territoire français métropolitain, à l’exception de la région provençale. Signalée en Savoie dès le début du XXe siècle (Perrier de la Bâthie, 1917), elle n’est pas indiquée en Vanoise par Gensac (1974). Elle est actuellement répertoriée sur une vingtaine de communes dispersées dans le département de la Savoie (Delahaye & Prunier, 2006) dont Saint-Martin-de-Belleville où elle est connue dans une demi- douzaine de tourbières.
Menaces et préservation
En Vanoise, sa présence exclusive hors du cœur du Parc la rend vulnérable aux perturbations anthropiques. Les principales menaces qui pèsent sur l’espèce sont, comme pour les autres plantes inféodées aux zones humides, les travaux d’assèchement ou de comblement, la création de retenues d’altitude, le remodelage des pistes de ski, sans négliger par ailleurs la cueillette pour des usages en phytothérapie. La mise en place d’un plan d’actions en faveur des zones humides à Saint-Martin-de-Belleville devrait permettre de préserver ses milieux de vie. Les glandes du rossolis, postées à l’extrémité de plus de cent tentacules, produisent un liquide proche de la pepsine du suc gastrique humain. Le rossolis est réputé être une médication pour guérir les bronchites, calmer les toux spasmodiques, surtout en cas de coqueluche, et contribuer à l’équilibre en luttant contre les angoisses et l’insomnie.
Source : Parc national de la Vanoise
Les plantes regroupées au sein du genre Drosera complètent leur activité photosynthétique par la capture et la "digestion" de petits arthropodes. Ces derniers sont englués par les poils rouges glanduleux collants qui sont présents à la surface des feuilles. Ces poils se recourbent vers l’intérieur de la feuille et les glandes libèrent des enzymes protéolytiques qui digèrent les petits animaux piégés. Cette plante affectionne les hauts- marais et les tourbières. Elle est souvent associée aux sphaignes.
Distribution
Drosera rotundifolia se rencontre de l’ouest de l’Europe jusqu’au nord de l’Asie et en Amérique du Nord. Elle est recensée sur la quasi totalité du territoire français métropolitain, à l’exception de la région provençale. Signalée en Savoie dès le début du XXe siècle (Perrier de la Bâthie, 1917), elle n’est pas indiquée en Vanoise par Gensac (1974). Elle est actuellement répertoriée sur une vingtaine de communes dispersées dans le département de la Savoie (Delahaye & Prunier, 2006) dont Saint-Martin-de-Belleville où elle est connue dans une demi- douzaine de tourbières.
Menaces et préservation
En Vanoise, sa présence exclusive hors du cœur du Parc la rend vulnérable aux perturbations anthropiques. Les principales menaces qui pèsent sur l’espèce sont, comme pour les autres plantes inféodées aux zones humides, les travaux d’assèchement ou de comblement, la création de retenues d’altitude, le remodelage des pistes de ski, sans négliger par ailleurs la cueillette pour des usages en phytothérapie. La mise en place d’un plan d’actions en faveur des zones humides à Saint-Martin-de-Belleville devrait permettre de préserver ses milieux de vie. Les glandes du rossolis, postées à l’extrémité de plus de cent tentacules, produisent un liquide proche de la pepsine du suc gastrique humain. Le rossolis est réputé être une médication pour guérir les bronchites, calmer les toux spasmodiques, surtout en cas de coqueluche, et contribuer à l’équilibre en luttant contre les angoisses et l’insomnie.
Source : Parc national de la Vanoise
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Drosera rotundifolia var. comosa Fernald, 1905
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Drosera rotundifolia var. corsica Briq., 1913
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Drosera rotundifolia L., 1753 var. rotundifolia
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Rorella rotundifolia (L.) All., 1785
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Rossolis rotundifolia (L.) Moench, 1794